1. |
Où fleurit le Lys
03:33
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Un astre ardent, brillera au loin,
Fin de Terreur, m'est Dieu témoin.
Où fleurit le lys ?
Où flétrit le vice.
Tombeau béant, des gloires défuntes,
L'âge est aux traîtres, adieu les Saintes.
Où fleurit le lys ?
Où flétrit le vice.
Les cendres tombent, sur cette terre,
La renaissance, glorieuse lumière.
Où fleurit le lys ?
Où flétrit le vice.
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2. |
Nous resurgirons
03:19
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Dans le ciel s'élèvent, de sinistres augures
Le diable à nos lèvres, connaît nos murmures
Que nos foyers croulent
Nous resurgirons
Que les flammes s'abattent
Nous resurgirons
Que le chaos règne
Nous resurgirons
Que le monde s'effondre
Nous ressurgirons
Dans nos cités rampent, les larves de la guerre
Abhorrentes âmes errantes, le serpent prospère
Que nos foyers croulent
Nous resurgirons
Que les flammes s'abattent
Nous resurgirons
Que le chaos règne
Nous resurgirons
Que le monde s'effondre
Nous ressurgirons
Dans les forêts grondent, les moteurs de l'enfer
Les soupirs d'outre-tombe, maudissent nos poussières
Que nos foyers croulent
Nous resurgirons
Que les flammes s'abattent
Nous resurgirons
Que le chaos règne
Nous resurgirons
Que le monde s'effondre
Nous ressurgirons
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3. |
A moy que chault !
03:25
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Souffle la poudre, grêle le plomb
La mort bleue chevauche par monts et vallons
Privé de patrie, livré au néant
Un désert de feu, horizon aliénant
A moy que chault
Réprouvé aux terres stériles
A moy que chault
À qui tient l'honneur ceint périls
A moy que chault
Sans sépulcre et sans portrait
A moy que chault
À l'oubli mais sans regret
Souffre la chair, trombes de sang
Les colonnes moissonnent les cœurs innocents
Les bouchers s'enivrent des larmes des justes
Après le déluge, un empire trop vétuste
A moy que chault
Réprouvé aux terres stériles
A moy que chault
À qui tient l'honneur ceint périls
A moy que chault
Sans sépulcre et sans portrait
A moy que chault
À l'oubli mais sans regret
En chaque paria demeure une forêt
Que nul incendiaire ne saurait consumer
Ici et maintenant, jusqu'à l'aube mordorée
Onques ne ploie, et nul abdiquer
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4. |
Feu Sacré
04:06
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Sombres furent mes rêves,
de doute, de colère, de peur.
Une ombre sur la grève,
seul, éxilé comme l'empereur.
Feu Sacré.
Brûle ! Éternel ! Triomphe !
Feu Sacré.
Brûle ! Salut ! Victoire !
Aux vagabonds des vacuités.
Sang de nos terres enivrées.
Aux survivants de l'impiété.
Larmes de cieux giboyés.
Feu Sacré.
Brûle ! Éternel ! Triomphe !
Feu Sacré.
Brûle ! Salut ! Victoire !
Roi Céleste, souffle créateur,
Viens et fais ta demeure en nous,
Purifie-nous de toute souillure,
Et sauve nos âmes.
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5. |
In Memoriam
03:48
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À ces générations baisées au nom des flux économiques
Envoyées crever par milliers dans la boue de tranchées merdiques
À tous ces vaillants jeunes gens qui pour une poignée de vieux cons
Sont aller clamser à vingt ans à Verdun ou à Douaumont
À ces existences bousillées à toutes ces familles détruites
Pour sauvegarder les intérêts de la machine capitaliste
À la mémoire aussi de ceux qui tombèrent au petit matin
Sous les mécanismes ingénieux du charmant docteur Guillotin
Jeunes et fougueux idéalistes à l'exécution capitale
Car leurs soupirs trop nihilistes faisaient trembler l'ordre moral
Victimes de la bourgeoisie et de la bonne conscience française
Celle qui a acclamé Vichy et en 45 tournait sa veste
Aux victimes des dictatures et à celles des démocraties
Tout gouvernant est une ordure tout gouvernement est pourri
À la mémoire de tous nos potes et à celle des inconnus
Qui ne reconnurent aucun despote et qu'on a sommairement abattu
À la mémoire de tous ceux qui n'ont plus que nous pour le dire
Car étant du même camp qu'eux un jour aussi on devra les suivre
À ceux qui sont tombés sous les balles de la Gestapo ou de la Tcheka
En Ukraine ou à Stalingrad au Vel d'Hiv ou à Treblinka
À ceux qui se sont effondrés sous les projos des miradors
La gueule dans les barbelés une rafale pour passeport
Aucune page de l'histoire qui ne dégouline de sang
Dès qu'un homme atteint le pouvoir il ne peut virer que tyran
Toujours soit bourreau soit faux cul, la pente humaine est carnassière
Et toujours l'individu est victime de l'humanité entière
S'il a pas une balle dans le bide et les deux panards dans la tombe
L'homme est un salopard putride, l'homme est un salopard immonde
Tous les paysages se ressemblent, villes merdiques banlieues pourries
Et les hommes aussi tous ensemble sont égaux dans l'ignominie
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